Wednesday

L'Avenue de l'Amiral Mouchez est une des artères importantes de notre quartier. Elle est à la limite avec le 13ème arrondissement, allant du boulevard Jourdan jusqu'à la place Coluche. C'est une des artères d'entrée de Paris car elle est la continuation de l'avenue Pierre de Coubertin qui se trouve à la bretelle de sortie du boulevard périphérique.

l'avenue vue du boulevard Jourdan à la station terminale du 67

vue de l'avenue

exemple de diversité architecturale

un îlot ancien

une terrasse de café (angle de la rue Lemaignan)

Photos Carlos Moret
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La rue a bien changé.


L'avenue prend le nom d'Ernest Amédée Barthélemy Mouchez, (Madrid 1821 - 1892), astronome, hydrographe et contre-amiral français, membre de l'Académie des sciences et directeur de l'Observatoire de Paris.

Héros de la Guerre de 1870, défenseur de la place du Havre, il milite en faveur d'une formation astronomique accrue des officiers de Marine. Nommé membre du Bureau des longitudes en 1873, il mène une mission de la Marine pour l'observation du transit de Vénus devant le Soleil à l'île Saint-Paul, le 9 décembre 1874.

À son retour, il fait approuver par le Bureau des longitudes son projet d'un observatoire chargé de compléter les connaissances astronomiques des officiers issus de l'École navale. Le projet est appuyé par plusieurs institutions et ministères, la Marine, l'Instruction publique, le département de la Guerre, et surtout la ville de Paris. Le lieu choisi est le palais du Bardo, un bâtiment du parc Montsouris.

Son passage comme directeur de l'Observatoire de Paris est marqué par la création d'un musée d'instruments astronomiques et de documents scientifiques anciens et par la publication d'un catalogue où sont consignés les résultats des observations méridiennes faites depuis 1837.

Comme membre de l'Académie des sciences, il lance l'idée de la création d'une carte du Ciel. Mais la France ne pouvant réaliser seule cette entreprise, ne disposant pas d'observatoires dans toutes les parties du monde, il propose une réunion comprenant les directeurs d'observatoires du globe et des savants de divers ordres, afin qu'ils s'entendent pour choisir les stations et le même type d'appareil photographique et pour adopter une même échelle et une même méthode. Quatre congrès se réunirent sur ce thème. Il est président de la Commission permanente des trois premiers en 1887, 1889, 1891, à l'Observatoire de Paris. Il y est décidé que le ciel serait divisé en 18 zones à peu prés égales, dont chacune serait attribuée à un observatoire du globe.







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